L'audit juridique des titres acquis
La première phase de l'audit juridique vise à vérifier les droits réels attachés aux titres détenus par le cédant. L'avocat va donc passer au crible les statuts de l'entreprise, les éventuels pactes d'associés, ses inscriptions au greffe du tribunal de commerce, les registres et comptes rendus des assemblées et du conseil d'administration, le K-bis... Tous les éléments juridiques de la vie de la société.
L'audit juridique de la provenance des titres
La deuxième phase de l'audit juridique consiste à déterminer l'origine des titres pour vérifier que les droits qui y sont rattachés sont bien conformes. Cette étape permet notamment de répondre à deux questions intéressantes : Quelles sont les origines et le trajet des titres de l'entreprise ? Et quelle sera la plus-value effective de l'opération au vu du prix d'acquisition des titres de l'entreprise ?
L'audit juridique des contrats et engagements
La troisième phase de l'audit juridique sert à circonscrire l'ensemble des engagements contractuels de l'entreprise, et définir les niveaux de risque auxquels ils exposent cette dernière. Elle concerne les contrats avec toutes ses parties prenantes : contrats commerciaux (clients, fournisseurs...) financiers (banques, assurances...) de leasing, avec d'autres entreprises du même groupe... En l'absence d'audit social, l'avocat passera également au peigne fin les contrats de travail et le social.
L'audit juridique de la propriété intellectuelle et réglementation industrielle
La quatrième et dernière étape de l'audit juridique permet d'évaluer la capacité de l'entreprise à continuer son activité économique de manière pérenne. L'analyse des brevets, licences, marques, etc. donne une visibilité sur le niveau de protection de ces derniers. Enfin, l'analyse de l'environnement réglementaire dans lequel évolue l'entreprise offre une visibilité sur ses marges de manoeuvre, en particulier dans des industries encadrées par des normes contraignantes.